Institut Français – Centre Saint-Louis: obiettivo cinema

Seconda parte della conversazione con Fabienne Couty, direttrice dell’istituto, e Nolwenn Delisle, coordinatrice degli eventi culturali.

L’insegnamento è una parte importante delle attività dell’Istituto, ma un altro punto focale della sua attività è il cinema, con film che vengono proiettati ogni settimana, da ottobre a maggio.

Articolo di Jeannette Franke

Cosa può aspettarsi il pubblico romano per la stagione attuale?

Fabienne Couty: “Proiettiamo quattro film alla settimana. Durante l’anno offriamo anche proiezioni speciali, cinema per bambini e adulti, retrospettive, focus, festival. Iniziamo questo nuovo anno scolastico con un mini-festival, dal 21 al 26 ottobre, ‘Donne: eroine di tutti i giorni’. Oltre al desiderio di mettere in luce le grandi registe di tutti i paesi, vogliamo evidenziare queste donne brillanti ma spesso oscure che combattono quotidianamente e che sono figure eroiche nelle nostre società. Il festival sarà aperto dal film ‘Des femmes et des hommes’ in presenza della regista Frédérique Bedos. Questa indagine completa e tempestiva affronta la questione dell’oppressione dei diritti delle donne da un punto di vista storico, economico e culturale e fornisce una panoramica di tutte le questioni sociali interessate da queste disuguaglianze.

Per tutto il mese di ottobre abbiamo anche scelto di evidenziare le sfide ecologiche e umane che l’Amazzonia deve affrontare. In un momento in cui gli incendi ci ricordano quanto questa vasta area sia minacciata. Alla vigilia dell’apertura dell’Assemblea Speciale del Sinodo dei Vescovi per la regione Pan-Amazzonica, le dedichiamo un ciclo che sarà presentato attraverso mostre, filmati e dibattiti. In questo contesto, proietteremo il documentario TERRA LIBRE sulla lotta delle popolazioni indigene in Amazzonia in presenza del regista Gert-Peter Bruch, che dialogherà con il pubblico il 16 ottobre. Il 3 ottobre si terrà anche un importante dibattito sulle realtà amazzoniche.”

Nolwenn Delisle: “La programmazione cinematografica dell’IF-CSL è molto varia e spazia dalla fiction al documentario, o all’animazione; e coinvolge regolarmente registi e/o specialisti sulle tematiche sollevate dai film.”

 F.C.: “Poi organizziamo un evento chiave ogni anno. Nel mese di marzo ci sarà i FRANCOFILM – Festival du film Francophone de Rome per il quale ci aspettiamo 2000 visitatori in circa una settimana. L’istituto coordina poi un certo numero di ambasciate dei paesi francofoni presenti a Roma e mostra tutta la ricchezza e la diversità dei film di questi paesi.”

Quali paesi ne fanno parte?

N.D.: “Quando parliamo di paesi francofoni, intendiamo i paesi membri dell’Organizzazione Internazionale della Francofonia Possono essere rappresentati fino a 18 paesi.”

Quali sono i criteri di selezione dei film?

N.D.: “Per FRANCOFILM, i film devono soddisfare tre criteri principali: film di qualità, film recenti (meno di 4 anni), e in qualche modo rappresentativi del paese partecipante. Per la undicesima e nuova edizione 2020 sarà aperta una sezione dedicata ai cortometraggi e ai documentari per quei paesi che non sarebbero in grado di proporre un film in concorso. Il festival si svolge nei giorni che precedono la Giornata internazionale della Francofonia, il 20 marzo. I film proposti sono per lo più inediti in Italia e non sono inclusi nel circuito di altri festival, anche se collaboriamo con il MedFilmFestival e con il RomAfricaFilmFestival.”

F.C.: “Poi ci sono la qualità e la voglia di condividere i film in cui crediamo che ci guidano, la voglia di sorprendere e interrogarci, di collocarci nel processo di scambio, il che spiega il nostro desiderio di aprire la programmazione agli europei. Questo ci ha portato, ad esempio, a creare la serie ‘Lunedì Nuovi Orizzonti’ aperta a partner culturali o registi italiani che offrono una vasta gamma di forme cinematografiche, con proiezioni di lunedì, a ingresso libero.”

La prima parte dell’articolo

Institut Français – Centre Saint-Louis

 

Version Française

CINEMA

L’enseignement est un axe important de vos activités. Un autre axe primordial de votre Institut, c’est le cinéma. Il y a des films qui sont présentés chaque semaine à l’Institut, d’octobre à mai. A quoi le public romain doit-il s’attendre pour cette saison ?

FC: « A partir du 24 septembre, nos projections hebdomadaires au rythme de quatre films par semaine redémarrent. Mais tout au long de l’année, nous proposons aussi des projections spéciales, du cinéma pour les enfants et les plus grands, des rétrospectives, des focus, des festivals. Nous abordons cette rentrée avec un minifestival, du 21 au 26 octobre, sur les « Femmes, héroïnes de tous les jours ». Outre la volonté de mettre en lumière de grandes réalisatrices de tout pays, nous souhaitons mettre en valeur ces femmes lumineuses mais souvent dans l’ombre qui se battent au quotidien et qui sont des figures héroïques de nos sociétés. Le festival sera ouvert par le film « Des femmes et des hommes » en présence de la réalisatrice Frédérique Bedos. Cette enquête globale menée tambour battant, aborde la question de l’oppression des droits des femmes d’un point de vue historique, économique et culturel et fait un tour d’horizon de tous les sujets sociétaux impactés par ces inégalités. Nous avons également choisi de mettre en avant tout au long du mois d’octobre les défis écologiques et humains qui se posent en Amazonie. A l’heure où les incendies de la forêt amazonienne nous rappellent combien ce vaste ensemble est menacé et à la veille de l’ouverture de l’Assemblée spéciale du Synode des Evêques pour l’Amazonie, nous lui dédions un cycle qui sera décliné à travers exposition, cinéma et débat. Nous projetterons dans ce cadre le documentaire « TERRA LIBRE » sur la lutte des peuples autochtones en Amazonie en présence du réalisateur Gert-Peter Bruch, qui dialoguera avec la salle le 16 octobre prochain. Un grand débat sera également organisé sur les réalités amazoniennes le 3 octobre prochain. »

ND: « La programmation cinématographique de l’IF-CSL est très variée et va du film de fiction au documentaire ou encore du film d’animation ; elle fait intervenir régulièrement des réalisateurs et/ou des personnalités venant débattre avec le public. »

CF : « Le rendez-vous phare chaque année, en mars, est le festival «FRANCOFILM – Festival du film Francophone de Rome»qui reçoit près de 2000 spectateurs sur environ une semaine. L’Institut coordonne alors un certain nombre d’ambassades des pays francophones présentes à Rome et déroule pendant une semaine toute la richesse et la diversité des films des pays francophones. »

Quels pays en font partie ?

ND : « Quand on parle de pays francophones, on entend par là les pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Il peut y avoir jusqu’à 18 pays représentés. »

La liste est longue…

ND : « Oui, et ça évolue. Et nous sommes particulièrement heureux qu’un grand nombre de pays se mobilise.

FC : « Le festival FRANCOFILM est ouvert aux pays de la Francophonie, mais notre programmation hebdomadaire, qui propose surtout des films français, s’ouvre aussi progressivement à des films européens. »

Quels critères utilisez-vous pour sélectionner les films ?

ND : « Pour le Francofilm, les films en compétition doivent répondre à trois critères principaux : films de qualité, récents (moins de 4 ans) et d’une certaine manière représentative du pays participant. Pour la XIème et nouvelle édition en 2020, une section consacrée aux courts métrages et aux documentaires sera ouverte pour les seuls pays qui ne seraient pas en mesure de proposer un film en compétition. Le festival a toujours lieu en mars dans les jours précédents la journée internationale de la Francophonie le 20 mars. Les films proposés sont pour la plupart des inédits en Italie qu’on ne retrouve pas dans le circuit des autres festivals même si nous collaborons aussi avec le MedfilmFestival  et le RomAfricaFilmfestival

FC: «C’est toujours la qualité et l’envie de partager des films auxquels nous croyons qui nous guident, de surprendre aussi et d’interroger comme de nous situer dans l’échange, ce qui explique notre volonté d’ouvrir la programmation à des films européens. Cela nous a conduit par exemple à créer le cycle « Lundis Nouveaux horizons » ouvert à des partenaires culturels ou des réalisateurs italiens qui proposent des formes cinématographiques diversifiées. »

ND: « Dans les « Lundis Nouveaux horizons » la salle est ouverte à tous, ponctuellement tous les lundis, et c’est gratuit. »

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